lundi 23 mars 2009

Prédication du 19 Mars : Sacrement des Malades

Le Sacrement des Malades
Lyon Centre, le 19 Mars par le père David Gréa

Pendant la Messe chrismale, le mercredi saint 8 avril à 18h30 à la cathédrale, l’archevêque bénira l’huile des malades en disant : « Qu’elle devienne par ta bénédiction l’Huile sainte que nous recevons de toi, pour soulager le corps, l’âme et l’esprit des malades qui en recevront l’onction pour chasser toute douleur, toute maladie, toute souffrance physique ou morale. ».

Dans l’Evangile, Jésus guérit de nombreux malades et il envoie ses apôtres faire des onctions d’huile aux malades (Mc 6, 13). Et aujourd’hui, Jésus est-il à l’œuvre, son Eglise poursuit-elle sa mission de guérison ?J’ai connu une personne qui a célébré le sacrement des malades avant une grave opération. Elle avait donné une tonalité de résurrection et invité de nombreux proches et paroissiens. Cet événement à marqué de nombreuses personnes, et après l’opération, elle a vécu une rémission que l’on peut qualifier de miraculeuse. Doit-on en conclure que ce sacrement à un pouvoir magique ? Non.


Les guérisons sont des signes eschatologiques. C'est-à-dire qu’ils sont les signes que ce qui nous est promis au ciel est déjà offert sur terre. Ainsi, il ne s’agit pas de chercher pourquoi telle personne serait guérie et non telle autre, mais plutôt de se réjouir avec la personne guérie miraculeusement car cela manifeste que Dieu est vraiment fidèle et qu’il donne sa vie… éternelle. Un monsieur guérit après avoir reçu le sacrement des malades disait lors d’une Messe d’action de grâce : maintenant, je peux mourir ! En effet, il était guérit et se savait mortel.
Il avait donc compris que l’enjeu n’était pas de vivre longtemps, mais de vivre sur terre selon la vie de Dieu, en fixant son attention sur la vie éternelle à laquelle il nous fait participer.Que dirons-nous de la souffrance ? Car si une fois le sacrement reçu, nous continuons à subir une souffrance difficile à soutenir, quel recours avons-nous ?

Ecoutons deux témoignages parus dans la revue mensuelle Eglise à Lyon du mois de février 2009 : « Avec ce sacrement, on reçoit un don particulier de l’Esprit Saint pour vivre cette épreuve sans se décourager, en s’ouvrant à la miséricorde de Dieu qui apaise et libère de l’angoisse. Notre souffrance y reçoit un sens nouveau » écrivait Mgr Barbarin après avoir reçu ce sacrement. Quant à Jacqueline qui souffre de polyarthrite, elle témoigne : « Ce sacrement est un trésor de grâces. Le Seigneur a permis que je vive ma maladie d’une façon autre que seulement dans la souffrance. Je peux dire qu’elle est devenue une source de joie, une ouverture aux autres ».

Le sacrement des malades est un sacrement d’abandon. Celui qui le reçoit ne cherche pas le miracle mais il s’en remet tout entier, corps et âme dans les mains de Dieu, à la tendresse du Père. Par ce sacrement, le Christ médecin vient habiter tout son être.L’Eglise poursuit la mission du Christ, à sa suite et envoyée par lui, poursuit son ministère de consolation et de réconfort : visite des malades, manifeste sa compassion, prend soin, confère les sacrements, intercède, etc.

C’est pourquoi nous poursuivons cette veillée de prière par un temps d’intercession pour les malades. Voici ceux qui ont été confiés à notre prière ce soir et pour lesquels chacun peut prier : Yvonne, Cécile, Monique, Henri, Anne, Paul-André, Françoise, Jacqueline, François, Marthe, Jean, Dominique, Marie, Germaine, Madeleine, Emile, André, Chantal, Honorine, Bernadette, Marie-Madeleine, Marie-Thérèse, Jeanne, Christophe, Marie-Chantal, Joëlle, Violette, Georges, pour les prêtres et missionaires malades, Maguelone, Jacqueline, Nicolas, Jacques, Michel, Louis, Marie, Marie, Marguerite-Marie, Benjamin et Thomas, Père David, Yves, Amélie, Marie-Claire, Emile, Christiane, André, Bruno, Claire, Christophe, Cyril, Marie-Claude, Marie-France, Gilbert, France, Michelle, Alexandre, Kim et Valérie

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