lundi 23 mars 2009

Lyon Centre - Information

  • Le sacrement de la réconciliation: Comment un prêtre vit-il ce moment d'intimité entre un homme et son Dieu? Est-ce que le pardon de Dieu est efficace si je retombe toujours dans les mêmes péchés? Pourquoi se confesser à un prêtre plutôt que simplement demander pardon dans son coeur? Comment se confesser? Venez le 26 mars à 20h00 à Lyon Centre pour pour avoir des réponses à ces questions et pour en savoir plus sur ce sacrement...
  • N'oubliez pas de vous inscrire pour participer au week-end Lyon Centre, les 8,9 et 10 Mai 2009. http://www.smub.it/lyoncentre/inscription
  • Et bien sur, comme tous les jeudis soir du Carême, venez vivre, pendant une partie de la nuit, un temps d'adoration. rendez-vous dès 22h au 27 Rue de Condé 69002 Lyon

Prédication du 19 Mars : Sacrement des Malades

Le Sacrement des Malades
Lyon Centre, le 19 Mars par le père David Gréa

Pendant la Messe chrismale, le mercredi saint 8 avril à 18h30 à la cathédrale, l’archevêque bénira l’huile des malades en disant : « Qu’elle devienne par ta bénédiction l’Huile sainte que nous recevons de toi, pour soulager le corps, l’âme et l’esprit des malades qui en recevront l’onction pour chasser toute douleur, toute maladie, toute souffrance physique ou morale. ».

Dans l’Evangile, Jésus guérit de nombreux malades et il envoie ses apôtres faire des onctions d’huile aux malades (Mc 6, 13). Et aujourd’hui, Jésus est-il à l’œuvre, son Eglise poursuit-elle sa mission de guérison ?J’ai connu une personne qui a célébré le sacrement des malades avant une grave opération. Elle avait donné une tonalité de résurrection et invité de nombreux proches et paroissiens. Cet événement à marqué de nombreuses personnes, et après l’opération, elle a vécu une rémission que l’on peut qualifier de miraculeuse. Doit-on en conclure que ce sacrement à un pouvoir magique ? Non.


Les guérisons sont des signes eschatologiques. C'est-à-dire qu’ils sont les signes que ce qui nous est promis au ciel est déjà offert sur terre. Ainsi, il ne s’agit pas de chercher pourquoi telle personne serait guérie et non telle autre, mais plutôt de se réjouir avec la personne guérie miraculeusement car cela manifeste que Dieu est vraiment fidèle et qu’il donne sa vie… éternelle. Un monsieur guérit après avoir reçu le sacrement des malades disait lors d’une Messe d’action de grâce : maintenant, je peux mourir ! En effet, il était guérit et se savait mortel.
Il avait donc compris que l’enjeu n’était pas de vivre longtemps, mais de vivre sur terre selon la vie de Dieu, en fixant son attention sur la vie éternelle à laquelle il nous fait participer.Que dirons-nous de la souffrance ? Car si une fois le sacrement reçu, nous continuons à subir une souffrance difficile à soutenir, quel recours avons-nous ?

Ecoutons deux témoignages parus dans la revue mensuelle Eglise à Lyon du mois de février 2009 : « Avec ce sacrement, on reçoit un don particulier de l’Esprit Saint pour vivre cette épreuve sans se décourager, en s’ouvrant à la miséricorde de Dieu qui apaise et libère de l’angoisse. Notre souffrance y reçoit un sens nouveau » écrivait Mgr Barbarin après avoir reçu ce sacrement. Quant à Jacqueline qui souffre de polyarthrite, elle témoigne : « Ce sacrement est un trésor de grâces. Le Seigneur a permis que je vive ma maladie d’une façon autre que seulement dans la souffrance. Je peux dire qu’elle est devenue une source de joie, une ouverture aux autres ».

Le sacrement des malades est un sacrement d’abandon. Celui qui le reçoit ne cherche pas le miracle mais il s’en remet tout entier, corps et âme dans les mains de Dieu, à la tendresse du Père. Par ce sacrement, le Christ médecin vient habiter tout son être.L’Eglise poursuit la mission du Christ, à sa suite et envoyée par lui, poursuit son ministère de consolation et de réconfort : visite des malades, manifeste sa compassion, prend soin, confère les sacrements, intercède, etc.

C’est pourquoi nous poursuivons cette veillée de prière par un temps d’intercession pour les malades. Voici ceux qui ont été confiés à notre prière ce soir et pour lesquels chacun peut prier : Yvonne, Cécile, Monique, Henri, Anne, Paul-André, Françoise, Jacqueline, François, Marthe, Jean, Dominique, Marie, Germaine, Madeleine, Emile, André, Chantal, Honorine, Bernadette, Marie-Madeleine, Marie-Thérèse, Jeanne, Christophe, Marie-Chantal, Joëlle, Violette, Georges, pour les prêtres et missionaires malades, Maguelone, Jacqueline, Nicolas, Jacques, Michel, Louis, Marie, Marie, Marguerite-Marie, Benjamin et Thomas, Père David, Yves, Amélie, Marie-Claire, Emile, Christiane, André, Bruno, Claire, Christophe, Cyril, Marie-Claude, Marie-France, Gilbert, France, Michelle, Alexandre, Kim et Valérie

vendredi 20 mars 2009

Prédication du 12 Mars : Sacrement de l'Eucharistie

Le sacrement de l’Eucharistie
Lyon Centre, le 12 Mars 2009 par le Père David Gréa,

Jésus est né à Bethléem (littéralement « la maison du pain »), dans une mangeoire… Une action de grâce s’élève vers le Christ qui se donne encore aujourd’hui. En effet, ce n’est pas don révolu, réalisé il y a 2000 ans dont nous parlons à la Messe.

Si nous disons que nous en faisons mémoire, c’est que c’est bien plus qu’un souvenir. On distingue facilement l’un de l’autre. Si je regarde par exemple les photos de la première fois où j’ai reçu la communion et que je vois la grimace d’une tante ou la joie de la famille réunie, c’est un souvenir.

En revanche, lorsque je communie, je fais mémoire de ma première communion, c'est-à-dire que cet acte commencé il y a longtemps est toujours actuel, c’est toujours au Christ que je communie, comme au premier jour. Il en va ainsi du ‘oui’ des mariés qui dure des années plus tard et qui est mémoire du ‘oui’ échangé au jour du mariage, tandis que le souvenir du jour du mariage renvoi à des moments définitivement passés.

Certains se demandent : « comment peut-on comprendre la transsubstantiation, le fait que le pain qui a été consacré est le corps du Christ ?! »
Lorsque nous célébrons la Messe en reprenant fidèlement les mots de Jésus au soir de la Cène, nous savons qu’il est là, lui, et non pas du pain. Ce n’est pas un symbole, mais bien la présence de celui qui, tendant le pain à ses apôtres a dit « ceci est mon corps livré pour vous » et qui, le lendemain, était vraiment crucifié, livré sur la croix. Certes, nous ne voyons pas les membres charnels de Jésus, mais nous recevons l’hostie avec la foi dans les paroles de Jésus : « ceci est mon corps ».
Comment est venu la Messe et tout ce qu’elle contient ?
De la vie même de Jésus, de la vie des premières communautés (Ac 2), de la transmission qui existe depuis les origines (1Co 11, 23-25) où saint Paul dit quelques années après la mort de Jésus : « je vous transmets ce que j’ai moi-même reçu ».

La Messe se retrouve dans ses grandes lignes dans l’Evangile comme par exemple celui des disciples d’Emmaüs (Lc 24, 13-35). La Messe est enfin bâtie sur la Parole de Dieu que nous reprenons sans cesse : dès l’introduction « La grâce de Jésus, Notre Seigneur… », puis « Seigneur prends pitié » du lépreux, « gloire à Dieu » des anges, « Hosannah » des rameaux, « Seigneur je ne suis pas digne » du Centurion, « voici l’Agneau de Dieu » de Jean-Baptiste, etc.

C’est pour cela que l’ennui fait place à la joie quand je suis à la Messe ! Car c’est un mystère qui regorge de sens (on peut approfondir et comprendre ce qu’est la réconciliation, la joie, le sacrifice, la paix, le don de sa vie, etc.). Car la Parole de Dieu parle au cœur qui écoute, car c’est un mystère à vivre, qui nous envoie et qui transfigure le monde et ma vie ; parce que c’est aujourd’hui que Jésus se donne, qu’il donne sa vie pour nous et pour le salut de l’humanité.

La prochaine fois que vous communierez, pensez bien à ce ‘Amen’ avant de communier, pour que votre affirmation entraîne votre cœur : ‘Oui, Seigneur Jésus-Christ, c’est vraiment toi qui te donnes dans l’Eucharistie, comme tu l’as dit’. Ou bien à la suite de Thomas, répondre : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! (Jn 20, 28)





mardi 17 mars 2009

Lyon Centre - Jeudi 19 Mars


  • Lyon Centre vous accueille pour à nouveau vivre une soirée exceptionnelle ce jeudi 19 mars, sur le thème du Sacrement des Malades. N'hésitez pas à nous confier vos intentions de prière, en laissant vos commentaires. Rendez-vous à 19h45 au 27 Rue de Condé , 69002 Lyon



  • Les 8, 9 et 10 Mai 2009, venez vivre un week-end au rythme de Lyon Centre : Concert, Louange, Barbecue,Prédication,Connect-Groupes, Prière, Enseignement, ... . Ouverture le vendredi 8 mai à 17h, cloture le 10 Mai à 12h. Inscription obligatoire (nombre de places limitées) en suivant ce lien

    Coût de l'inscription : 40€ qui comprend : l'hébergement (collectif), les petits-déjeuners du samedi et du dimanche et l'accès à l'ensemble des activités du week-end.





lundi 9 mars 2009

Lyon Centre - Annonces

  • La thème de la soirée Lyon Centre de ce Jeudi 12 Mars : "L’Eucharistie : comment affirmer que l’hostie est le corps du Christ ? Ne pas s'ennuyer à la Messe, c'est possible! " Rendez-vous à 19h45 à Lyon Centre

  • "Vous recevrez une force... 48h à Lyon Centre" : Venez vivre un week-end complet au rythme des soirées Lyon Centre les 8-9 et 10 Mai 2009. Au programme : soirées Louange, prédication et Connect Group, et plein de surprises. Réservez dès maintenant votre week-end. Participation de 40€, comprenant logement, petit-dejeuner, participation aux soirées... plus d'informations très prochainement.

  • Tous les dimanches soir, messe animée par Lyon Centre à 18h30 à sainte Croix, 27 rue de Condé, 69002 LYON. Venez vous former en vue d'animer dans votre paroisse.

  • N'oubliez pas les nuits d'adoration qui ont lieu pendant ce temps de Carême, du jeudi 22h au Vendredi 7h. Inscrivez vous sur le panneau à l'entrée de la chapelle Ste Croix, lors des soirées Lyon Centre

Prédication du 5 Mars - Le Sacrement de Mariage


La prière que nous venons de vivre nous a peut-être permis d’avoir une expérience intérieurs de la présence de Dieu. Mais nous pouvons également vivre une expérience sensible et extérieure de l’action de Dieu, par les sacrements. Un sacrement, c’est un acte de Dieu par la médiation, par l’intermédiaire d’un élément ou d’un ministre. Dans le baptême, il nous fait passer de la mort à la vie par l’eau. Dans le mariage, l’élément est le consentement, la parole donnée.

Pour ceux qui ne sont pas en âge de se marier, vous êtes déjà invitez à vivre de cet amour qui permet de se donner un jour. Vous pouvez disposez vos cœurs à aimer et en goûter déjà la joie du don. Certes, ce n’est pas sans frustration, car nous voulons aimer pleinement, se donner corps et âme, mais ce n’est pas encore temps. Vouloir aller trop vite, passer de petit ami(e) en petit ami(e), s’est prendre le risque de s’abimer le cœur et d’avoir du mal à aimer et à se laisser aimer.
Dans le sacrement du mariage, nous recevons la grâce d’aimer comme le Christ qui a révélé l’amour du Père en prenant soin des pauvres et des malades, en allant au devant des personnes rejetées, etc. Se marier, s’est donner sa vie à Dieu en se donnant à l’autre, c’est consacrer sa vie à Dieu dans le mariage

Jésus est venu sur terre manifester l'amour de Dieu le Père à chacun en ne cessant jamais d'aimer même lorsqu’on lui faisait du mal. Ainsi il a manifesté que seul l’amour l’emporte sur le mal et sur la mort, que seul l'amour rend heureux. Quand on se marie, on se donne l’un à l’autre comme le Christ nous a aimés, convaincus que le sacrement du mariage fait que les conjoints deviennent chemin de salut l’un pour l'autre. C'est-à-dire que Dieu se laisse rencontrer et œuvre par l’intermédiaire de l’autre. Au moment de l’Eucharistie, ceux qui sont mariés à l’Eglise entendent comme en échos à leur parole : « je te reçois et je me donne à toi », Jésus qui dit : « ceci est mon corps livré pour vous ».

Certes, ça n’est pas toujours facile de s’aimer ainsi, à la manière du Christ. La grande joie, c’est quand l’autre répond à mon amour par son amour. Mais lorsque l’autre ne répond pas à notre amour, lorsqu’il nous délaisse ou nous néglige, il arrive que l’amour prenne un accent sacrificiel. C’est-à-dire que même si c’est dur dans le couple, on peut persévérer avec cette conviction profonde qui nous vient de la foi, que si je continue à aimer, j’ouvre un chemin d'amour dans le cœur de l'autre.

Une des choses qui nous permet de tenir, c’est la parole donnée au jour du sacrement. Décider que je ne reprendrai pas la parole donnée permet d’avancer ensemble, à deux contre le mal, dans les épreuves. Cette parole que l’on donne au jour du mariage, chacun peut déjà la travailler pour la rendre possible. On sait à quel point dans les couples, la parole, la communication est importante. J’invite chaque couple à prendre le temps d’un échange de 15-30 minutes chaque semaine, simplement pour vous, pour dire ce qu’on a dans le cœur.

Il arrive que cette parole n’ait pas été respectée, qu’elle ait été bafouée et il arrive que des couples ne tiennent pas. On sait quelle souffrance cela peut engendrer chez les parents et les enfants. Certes, on ne se marie qu’une seule fois à l’Eglise, mais on peut pourtant communier à la Messe après un divorce. Et si on a été blessé par un amour, il est bon de revenir à l’Eucharistie, d’entendre au jour d’un mariage cette parole de Dieu qui nous redit : « Si tu as été blessé(e) par l’amour, moi mon amour pour toi ne te sera jamais ôté ». Ceux qui se donnent l’un à l’autre aujourd’hui dans le sacrement du mariage rappellent à tout le monde que, quelque soit leur condition de vie, l’amour du Christ a été plus fort que tout mal, que l’amour du Christ ne nous sera jamais enlevé, que personne n’est condamné aux yeux du Christ. Alors si nous voulons aimer avec foi, fidèlement au Christ, ne soyons pas de ceux qui condamnent. Au contraire, soyons des témoins de l’amour indéfectible de Dieu.

vendredi 6 mars 2009

5 Mars, Sacrement de Mariage

"Dieu se donne à découvrir à travers l'autre dans le mariage"

En attendant la publication de la prédication du père Gréa, voici quelques photos de la soirée d'hier soir.

19h50 - La chapelle se remplit tranquillement, chacun discute en attendant que la soirée commence...

Pratiquement 300 personnes seront présentes, dont certains sont venus de très loin





20h03 : Claire lance la soirée, après la présentation vidéo de Lyon Centre. Thomas invite l'ensemble des participants à accueillir Amélie Pouzin, sa petite soeur, qui remplace Jean Prat, le batteur de Glorious, qui ne peut être présent ce soir suite à un ennui de santé.

C'est parti pour une bonne demi-heure de louange au rythme des chansons interpretées par Glorious.


20h25 : Cantiques des Cantiques, par Domitille et Jam


... moment très émouvant qui se passe de commentaires. Merci à vous deux !










20h35 : Prédication du Père Gréa

Vous retrouverez prochainement sa prédication sur ce site... encore quelques jours de patience...

20h45 : Connect Group




21h05 : Reprise de la louange
Vous recevrez une force, celle de l'Esprit Saint...
Enflammés, Embrasés par ton Nom Seigneur,...




21h30 : Fin de la soirée, rangement pour certains, adoration pour d'autres.

Invitation : Après chaque soirée Lyon Centre pendant le temps de Carême, vous êtes invités à participer à une nuit d'adoration du Saint Sacrement. Le principe est de se relayer par heure, pour que l'adoration soit continue

dimanche 1 mars 2009

Lyon Centre - Informations

  • La soirée Lyon Centre de ce Jeudi 5 Mars portera sur le Sacrement du mariage et le don de sa vie de couple à Dieu. Rendez-vous à 19h45 à Lyon Centre

  • "Vous recevrez une force... 48h à Lyon Centre" : Venez vivre un week-end complet au rythme des soirées Lyon Centre les 8-9 et 10 Mai 2009. Au programme : soirées Louange, prédication et Connect Group, et plein de surprises. Réservez dès maintenant votre week-end

  • Tous les dimanches soir, messe animée par Lyon Centre à 18h30 à sainte Croix, 27 rue de Condé, 69002 LYON. Venez vous former en vue d'animer dans votre paroisse.

Le sacrement de la Confirmation

Lyon Centre, le 26 février 2009,
par le Père David Gréa

Nous demandons à l’Esprit Saint de venir en nos cœurs et d’y demeurer. N’est-il pas déjà reçu depuis mon baptême ? Et si c’est le cas, pourquoi le recevoir encore dans le sacrement de la confirmation ?


On pourrait appeler le livre des Actes des Apôtres*, le livre de l’Esprit Saint. Lorsque Jésus est auprès du Père, c’est l’Esprit qui le rend présent et qui agit dans et par l’Eglise. Dans ce livre, nous lisons que des familles entières reçoivent le baptême, enfants inclus (Ac 16, 33 ; 18, 8). Le baptême est donné par l’Esprit qui nous fait naître à la vie nouvelle, qui nous fait passer de la mort à la vie avec Jésus-Christ. Parfois, dans les Actes des Apôtres, l’Esprit Saint devance le baptême, d’autre fois, il est donné en même temps. Mais au chapitre 8 (versets 14-17), nous voyons Pierre et Jean imposer les mains aux samaritains qui n’avaient pas le Saint Esprit, il n’avait reçu que le baptême au nom du Seigneur Jésus Christ. Ainsi, aujourd’hui encore, c’est l’évêque, successeur des apôtres, qui impose les mains et qui donne le sacrement de la confirmation.

Certes, il arrive de sentir la présence, l’action de l’Esprit Saint, que l’on soit confirmé ou non. Cependant, je ne sais jamais fermement si c’était bien l’Esprit, si cela durera, et si cette expérience reviendra. En revanche, je sais par la foi que je reçois vraiment l’Esprit Saint dans le sacrement de la confirmation. Il habite en moi, il fait de moi son temple, ce qui ne signifie pas qu’il soit toujours là ( !), nous ne sommes pas encore en pleine communion avec Dieu, mais il est chez Lui quand il vient en moi. Je peux l’appeler, le prier, lui demander de me ‘remplir’, de me donner ces dons.


Prenons une image. Par le baptême, j’apprends à nager. L’Eucharistie, c’est ma respiration. La confirmation, c’est ma force musculaire, ma capacité à aller loin, a avancer jusqu’au but !
Par la confirmation, je ne suis pas seulement enfant de Dieu et frère de Jésus, mais je participe à sa prière vers le Père et à sa mission. En Eglise, je peux aller porter l’amour où il manque, là où il y a des personnes abattues, blessées, malades, violentes, par l’Esprit, je peux intercéder, discerner la volonté de Dieu, etc. L’Esprit Saint n’est pas un cocon qui m’enferme sur moi, mais un don qui me permet de donner ma vie à la manière du Christ. C’est pourquoi il est logique d’avoir reçu le sacrement de la confirmation avant de donner sa vie dans le mariage ou dans la vie religieuse. Cela peut sembler un peu formel à quelques uns, mais c’est essentiel dans la progression chrétienne, dans notre soumission aux dons de Dieu, comme marque de notre confiance dans le fait qu’Il nous donne ce dont nous avons besoin … Tout cela n’empêche pas de vivre de l’Esprit alors même que nous n’avons pas reçus de sacrement, mais autant prendre ce que Dieu donne dans la certitude qu’Il nous le donne vraiment, comme il l’a fait par des hommes inspirés !


*Le livre des Actes des Apôtres se trouve dans le Nouveau Testament, après l’Evangile selon saint Jean. C’est une belle lecture de carême si l’on veut se préparer au temps de Pâques et connaître comment l’Esprit œuvre dans nos vies et dans l’Eglise.