vendredi 20 mars 2009

Prédication du 12 Mars : Sacrement de l'Eucharistie

Le sacrement de l’Eucharistie
Lyon Centre, le 12 Mars 2009 par le Père David Gréa,

Jésus est né à Bethléem (littéralement « la maison du pain »), dans une mangeoire… Une action de grâce s’élève vers le Christ qui se donne encore aujourd’hui. En effet, ce n’est pas don révolu, réalisé il y a 2000 ans dont nous parlons à la Messe.

Si nous disons que nous en faisons mémoire, c’est que c’est bien plus qu’un souvenir. On distingue facilement l’un de l’autre. Si je regarde par exemple les photos de la première fois où j’ai reçu la communion et que je vois la grimace d’une tante ou la joie de la famille réunie, c’est un souvenir.

En revanche, lorsque je communie, je fais mémoire de ma première communion, c'est-à-dire que cet acte commencé il y a longtemps est toujours actuel, c’est toujours au Christ que je communie, comme au premier jour. Il en va ainsi du ‘oui’ des mariés qui dure des années plus tard et qui est mémoire du ‘oui’ échangé au jour du mariage, tandis que le souvenir du jour du mariage renvoi à des moments définitivement passés.

Certains se demandent : « comment peut-on comprendre la transsubstantiation, le fait que le pain qui a été consacré est le corps du Christ ?! »
Lorsque nous célébrons la Messe en reprenant fidèlement les mots de Jésus au soir de la Cène, nous savons qu’il est là, lui, et non pas du pain. Ce n’est pas un symbole, mais bien la présence de celui qui, tendant le pain à ses apôtres a dit « ceci est mon corps livré pour vous » et qui, le lendemain, était vraiment crucifié, livré sur la croix. Certes, nous ne voyons pas les membres charnels de Jésus, mais nous recevons l’hostie avec la foi dans les paroles de Jésus : « ceci est mon corps ».
Comment est venu la Messe et tout ce qu’elle contient ?
De la vie même de Jésus, de la vie des premières communautés (Ac 2), de la transmission qui existe depuis les origines (1Co 11, 23-25) où saint Paul dit quelques années après la mort de Jésus : « je vous transmets ce que j’ai moi-même reçu ».

La Messe se retrouve dans ses grandes lignes dans l’Evangile comme par exemple celui des disciples d’Emmaüs (Lc 24, 13-35). La Messe est enfin bâtie sur la Parole de Dieu que nous reprenons sans cesse : dès l’introduction « La grâce de Jésus, Notre Seigneur… », puis « Seigneur prends pitié » du lépreux, « gloire à Dieu » des anges, « Hosannah » des rameaux, « Seigneur je ne suis pas digne » du Centurion, « voici l’Agneau de Dieu » de Jean-Baptiste, etc.

C’est pour cela que l’ennui fait place à la joie quand je suis à la Messe ! Car c’est un mystère qui regorge de sens (on peut approfondir et comprendre ce qu’est la réconciliation, la joie, le sacrifice, la paix, le don de sa vie, etc.). Car la Parole de Dieu parle au cœur qui écoute, car c’est un mystère à vivre, qui nous envoie et qui transfigure le monde et ma vie ; parce que c’est aujourd’hui que Jésus se donne, qu’il donne sa vie pour nous et pour le salut de l’humanité.

La prochaine fois que vous communierez, pensez bien à ce ‘Amen’ avant de communier, pour que votre affirmation entraîne votre cœur : ‘Oui, Seigneur Jésus-Christ, c’est vraiment toi qui te donnes dans l’Eucharistie, comme tu l’as dit’. Ou bien à la suite de Thomas, répondre : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! (Jn 20, 28)





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour

Dans les textes de apocalypse, un livre est ouvert par un ange

Voici ce livre. Il est écrit par EMMANUEL - le prophète que Dieu promit à Moise - le consolateur - le Schilo - le Bon Berger - Le Fils de l'homme ....

WWW.LELIVREDEVIE.COM

" Mais quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la Foi sur Terre ?"
" Il sera une occasion de chute, un filet et un piège"
" Luc 2.34 Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction"

Bonne lecture
Monique Marie